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Extrait:La Ligue, l'un des deux partis de la coalition au pouvoir à Rome, a critiqué lundi l'attitude de la France face au projet de fusion entre Fiat Chrysler et Renault, un dossier dont le déroulem
par Gavin Jones
ROME/VICENCE, Italie (Reuters) - La Ligue, l'un des deux partis de la coalition au pouvoir à Rome, a critiqué lundi l'attitude de la France face au projet de fusion entre Fiat Chrysler et Renault, un dossier dont le déroulement prouve en outre, selon elle, le traitement injuste réservé à l'Italie par la Commission européenne.
Le constructeur italo-américain, qui a présenté lundi dernier un projet de fusion à 30 milliards d'euros, a entamé des discussions approfondies avec Renault et le gouvernement français en vue de donner naissance au troisième constructeur automobile mondial. Claudio Borghi, porte-parole de la Ligue chargé des questions économiques, juge que l'Etat français devrait céder sa participation de 15% dans Renault pour réduire son déficit budgétaire au lieu de négocier des postes au conseil d'administration d'une entreprise essentiellement privée. “La Commission européenne n'a-t-elle rien à dire à ce sujet?”, s'est-il interrogé dans une interview à Reuters.
“De quel droit, dans l'Europe du libéralisme et des privatisations, l'Etat français peut-il négocier des sièges au conseil d'administration d'une entreprise automobile?”, a-t-il poursuivi.
Claudio Borghi a ajouté qu'une telle fusion ne devait entraîner aucune suppression d'emploi en Italie, faute de quoi le gouvernement interviendrait.
La Ligue, dirigée par Matteo Salvini, et le Mouvement 5-Etoiles (M5S), son partenaire de coalition, font régulièrement l'objet de critiques de la part de Bruxelles concernant l'évolution des finances du pays. La Commission européenne a officiellement demandé la semaine dernière à l'Italie de s'expliquer sur la détérioration de ses comptes publics, une démarche qui pourrait aboutir à l'ouverture d'une procédure disciplinaire contre Rome.
L'Italie et la France se sont aussi régulièrement affrontées ces dernières années sur divers sujets allant de la politique d'immigration au projet de liaison ferroviaire à grande vitesse entre Lyon et Turin.
DI MAIO ET CONTE INSISTENT AUSSI SUR L'EMPLOI
La Ligue est arrivée en tête des élections européennes du 26 mai en Italie avec 34% des suffrages, loin devant les autres partis, en particulier le Mouvement 5-Etoiles.
Depuis, le parti de Matteo Salvini a intensifié ses attaques contre Bruxelles et réclamé une modification des règles de l'UE.
Pour Claudio Borghi, l'implication du gouvernement français dans des négociations entre constructeurs automobiles et le fait que Bruxelles le tolère prouvent que le système actuel est biaisé en défaveur de l'Italie.
“C'est l'Europe d'hier, où il n'y a que des obligations pour l'Italie alors que les règles n'existent pas pour tous les autres. Désormais, les choses doivent changer”, a-t-il déclaré.
Pour convaincre le camp français, Fiat Chrysler discute du versement d'un dividende spécial aux actionnaires de Renault et de meilleures garanties sur l'emploi, ont dit à Reuters des sources proches des discussions.
Cette offre améliorée prévoit également d'installer le siège social des activités opérationnelles du groupe fusionné en France et d'accorder à l'Etat français un siège à son conseil d'administration, selon les sources.
Le gouvernement italien soutiendra une fusion entre Fiat Chrysler et Renault si l'Italie peut tirer un bénéfice de l'opération, a pour sa part déclaré lundi Matteo Salvini à Reuters.
“Bien sûr, nous la soutenons si elle est favorable au secteur et aux salariés italiens, indépendamment du lieu où se trouve le siège”, a-t-il déclaré. “Sinon, j'appellerai (la famille) Elkann”, actionnaire de contrôle de FCA, a-t-il ajouté.
Luigi Di Maio, chef de file de M5S, a tenu un discours similaire. “Nous tenons pour acquis que les travailleurs seront préservés avant tout et que, à travers le maintien et le renforcement du plan d'investissements dans les sites italiens, (l'emploi) augmentera plutôt dans un avenir proche”, a-t-il écrit sur Facebook.
De même, le président du Conseil, Giuseppe Conte, a dit que son gouvernement suivait le dossier de près afin que les emplois soient préservés mais qu'il ne lui revenait pas de définir les grandes lignes des négociations entre Fiat Chrysler et Renault.
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