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Extrait:PARIS (Reuters) - LInsee a revu mercredi son scénario de croissance pour la France en légère baisse
PARIS (Reuters) - LInsee a revu mercredi son scénario de croissance pour la France en légère baisse pour le premier trimestre citant un faible rebond de la consommation des ménages et un nouveau recul de leur investissement en construction, dans un contexte de hausse des taux dintérêt.
Le produit intérieur brut (PIB) de la France devrait croître de 0,1% au premier trimestre, révisé en baisse de 0,1 point, et de 0,2% au deuxième trimestre, conforme à la précédente estimation de lInsee.
La prévision de lInsee pour le premier trimestre est identique à celle de la Banque de France dans son enquête mensuelle de conjoncture parue début mars.
Lamélioration au deuxième trimestre interviendrait sous l‘hypothèse dune stabilité de la production manufacturière, d’une légère accélération dans les services et dun soutien des nouvelles livraisons aéronautiques et navales, écrit lInsee dans sa note de conjoncture de mars.
À ce rythme, l‘acquis de croissance à mi-année pour 2023, à savoir l’évolution du PIB si l‘activité stagnait complètement aux troisième et quatrième trimestres, s’établirait à environ 0,6% pour 2023, là encore conforme à la précédente projection.
Linflation calculée aux normes françaises, qui a atteint en février 6,3%, au plus haut depuis juin 1985, devrait selon lInsee se situer à 5,4% en juin, en raison dun effet de base.
Ainsi, en mars, lindice des prix à la consommation (IPC) devrait croître de 0,5% par rapport à février, contre 1,4% il y a un an, en raison dune baisse de linflation énergétique.
La hausse des prix de lalimentation, de 14,8% en février, devrait demeurer particulièrement dynamique et ce, malgré la baisse des cours mondiaux des matières premières alimentaires, indique linstitut statistique.
Selon limpact des négociations commerciales entre distributeurs et fournisseurs, qui subissent encore les chocs précédents, dont la crise énergétique, les prix de lalimentation pourraient accélérer de nouveau et leur glissement annuel se situerait à un peu moins de 15,5% sur un an en juin.
Linflation sous-jacente, qui exclut les prix des produits alimentaires non transformés et de lénergie, les plus volatils, et très suivie par les banques centrales, pourrait atteindre 6,4% en juin et dépasser linflation densemble dès mars. Elle était de 6,1% en février.
Cette prévision pourrait pousser la Banque centrale européenne (BCE) a mener de nouvelles hausses de ses taux malgré les turbulences sur le secteur bancaire. Les responsables de la BCE sont favorables à une hausse des taux de 50 points de base lors de leur réunion de politique monétaire jeudi.
(Rédigé par Kate Entringer, édité par Blandine Hénault)
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