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Extrait:par Alex Lawler, Ahmad Ghaddar et Maha El Dahan LONDRES (Reuters) - LOpep et ses alliés, emmenés pa
par Alex Lawler, Ahmad Ghaddar et Maha El Dahan
LONDRES (Reuters) - LOpep et ses alliés, emmenés par la Russie, se sont mis daccord lundi sur une légère diminution de leur production globale afin dassurer un soutien au prix du baril, qui souffre des craintes de ralentissement de léconomie mondiale.
Les pays producteurs réduiront ainsi leurs pompages de 100.000 barils par jour (bpj) en octobre, ce qui correspond à environ 0,1% de la consommation mondiale, et ils sont entendus pour se réunir de nouveau en cas de besoin pour ajuster leur production sans attendre la prochaine réunion ordinaire prévue le 5 octobre.
Cette décision revient à maintenir pour lessentiel le statu quo, faute de certitude sur lévolution des cours du brut dans les mois à venir, le marché pétrolier étant tiraillé depuis plusieurs semaines entre des influences divergentes.
LOpep+ craint une volatilité prolongée des cours générée par la dégradation du sentiment macroéconomique, la faiblesse de la liquidité et le retour des confinements en Chine, ainsi que lincertitude sur un possible accord USA-Iran et les efforts visant à plafonner le prix du pétrole russe, résume ainsi Matthew Holland, du cabinet spécialisé Energy Aspects.
LArabie saoudite, principal producteur de lOpep, avait évoqué le mois dernier la possibilité dune réduction de la production pour répondre à ce quelle considérait alors comme une baisse exagérée des prix.
Le cours du baril de Brent est revenu autour de 95 dollars contre 120 dollars en juin en raison des craintes de ralentissement de léconomie mondiale et de récession dans plusieurs pays occidentaux.
Il était en hausse de près de 4% vers 13h00 GMT lundi à 96,40 dollars, profitant de la décision de lOpep+.
Aux inquiétudes sur la demande est venue sajouter la spéculation sur un possible retour du brut iranien sur le marché mondial en cas de compromis entre Téhéran et les pays occidentaux sur la relance de laccord de 2015 encadrant son programme nucléaire.
Loffre iranienne à lexport représenterait un million de bpj environ, soit 1% de la demande globale.
Lévolution des marchés suggère toutefois que des tensions persistent du côté de loffre et de nombreux pays de lOpep ne produisent pas autant que prévu.
La Russie a par ailleurs déclaré quelle cesserait de livrer du brut aux pays qui soutiendraient le principe dun plafonnement du prix de ses exportations dénergie en raison du conflit militaire en Ukraine.
(Avec la contribution de Rowena Edwards et Olesya Astakhova, version française Tangi Salaün et Marc Angrand)
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